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Lettre jointe à l’enquête : Europe, sauvez la navigation intérieure !

Bonjour,

Je vous demande de faire connaître le message suivant aux mariniers de la navigation intérieure.

https://fr.surveymonkey.com/r/DHVW2S8

Pourquoi cette enquête ?

Vous avez peut-être lu les articles de journaux sur la visite de la délégation des entreprises économique néerlandaise (ASV, evofenedex et EOC) à Bruxelles. En 2003, la CCNR a décidé que les règles de construction neuves s’appliqueront rétroactivement aux bateaux existants dans l’intention de faire disparaître des bateaux qui seront remplacés par de nouvelles constructions. Pourtant la réalité est différente. Les bateaux disparaîtront, mais aucune nouvelle construction ne prendra leur place dans la catégorie des bateaux jusqu’à 1.500 tonnes.

Pas seulement un problème pour les petits bateaux

Cela a non seulement entraîné une pénurie de bateaux jusqu’à 1 500 tonnes, mais cela a également forcé les mariniers à faire des investissements qui n’augmentent pas la sécurité des bateaux ni des améliorations quant à l’environnement.

Cela provoque une concurrence déloyale (également pour les grands bateaux) avec d’autres modes de transport tel que le camion et le rail. Ce cours d’évènements doit s’arrêter immédiatement.

Si la CCNR ne veut pas écouter, il faut aller à Bruxelles.

A qui s’adresse cette enquête ?

Cette enquête s’adresse à tous les mariniers qui estiment que cette pratique devrait être revue.

Quel est notre but ?

Les bons bateaux doivent rester, les mariniers ne doivent pas être obligés de payer des frais inutiles.

Il faut que cette froide réorganisation et cette concurrence déloyale s’arrêtent au plus vite possible, ainsi que les mariniers puissent investir dans ce qui compte vraiment.

Nous voulons restaurer la confiance dans l’avenir quant aux bons bateaux de la navigation intérieure.

Comment allons-nous faire cela ?

Par cette enquête, nous démontrerons une fois de plus que la poursuite de cette voie conduira à un effondrement rapide de la flotte de la navigation intérieure. Tant à la disparition des bateaux (surtout des bateaux jusqu’à 1.500 tonnes) aussi bien qu’à la situation des bateaux qui ne peuvent pas réaliser les innovations souhaitées en raison d’investissements inutiles.

Un pays, comme les Pays-Bas, la France, l’Allemagne ou la Belgique peut demander une dérogation auprès de la Commission européenne pour (par exemple une catégorie de) exigences CCR/CESNI et/ou une catégorie de bateaux. Le résultat de l’enquête peut appuyer cette demande (plus il y en a, plus il est convaincant).

Avec les rapports précédents, cela donne à la Commission Européenne suffisamment de pouvoir pour convaincre les membres (autres pays) que l’Europe doit intervenir, après tout l’Europe a opté pour un transfert modal.

Pourquoi devriez-vous répondre à l’enquête ?

Vous pensez peut-être « cela ne sera plus pour moi ». Mais un bateau sans avenir ne vaut pas grand-chose, et pourquoi mettre à la casse un bon bateau si ce n’est pas nécessaire ?

Ou vous pensez : « Je peux facilement répondre à la plupart des exigences », c’est possible, mais tout investissement qui n’a pas de sens est un investissement de trop et désavantage la navigation intérieure par rapport à la concurrence. Un désavantage inutile à un moment qui demande beaucoup plus d’investissements : pensez aux missions de verdissement auxquelles nous sommes confrontés.

En plus : chaque marinier veut éventuellement vendre son bateau à un bon prix. Cela n’est possible que s’il y a un avenir pour ce bateau, où il n’y a pas un autre gros investissement en raison de ces exigences, qui s’appliquent à tous les types de bateaux.

 Qu’en est-il de cette clause de rigueur de la CCNR ?

Le fait que la CCNR n’a guère traité de clauses de rigueur ces dernières années en dit assez. Le processus d’obtention de la clause de rigueur de la CCNR est carrément décourageant. L’ASV n’est pas contre l’application d’une clause de rigueur, mais nous ne voyons pas la clause de rigueur de la CCNR comme une solution possible.

En outre une clause de rigueur vise à déroger à une règle normale dans des cas particuliers. Imposer de nouvelles règles de construction avec effet rétroactif n’est pas normal.

Des milliers de clauses de rigueur devraient désormais être demandées, sans que personne ne soit sûre de l’issue dans les années à venir. Cela prend trop de temps et est trop imprévisible.

La CCNR sait très bien que cela est impossible ; si elle ne revient pas sur ses pas, elle ne sera pas très serviable à juger ces clauses.

Qu’est-ce qu’on vous demande ?

Veuillez prendre le temps de répondre à l’enquête. Cela prend du temps, mais rappelez-vous que le temps dont vous avez besoin pour vous demander si quelque chose est possible ou non est disproportionné par rapport au temps (et à l’argent) que vous devez investir pour satisfaire à toutes ces exigences.

Que fait-on de l’enquête ?

Les données sont traitées de manière anonyme afin de fournir au département de la navigation intérieure assez de documents d’informer Bruxelles de sorte qu’il y aura un (meilleur) avenir pour la navigation intérieure.

Faisons-le !

Montrons que ce secteur défend ses propres intérêts et ceux de toute la société. Même si les gens ne semblent pas s’en rendre compte ; si 70 % des bateaux de navigation intérieure disparaît, un énorme problème se posera, également pour les bateaux qui naviguent encore, car tout simplement il n’est plus possible d’offrir la sécurité du transport.

Aidez-nous, aidez-vous-mêmes, remplissez l’enquête et envoyez-le.

Fais-le maintenant !  Merci.

https://fr.surveymonkey.com/r/DHVW2S8

Cordialement,

Au nom de ASV (Algemeene Schippers Vereeniging : l’Association Générale des Skippers)

Sunniva Fluitsma

Porte-parole de l’ASV

+31611887791